
Nous avons supprimé l'article précédent pour tenir compte des remarques, fort justifiées, de plusieurs de nos correspondants: trop long, trop confus, et incomplet. Nous le reprenons en le scindant en trois parties. Il est en effet impensable que nous, Français, refusions d'accueillir les migrants, ce serait contraire à nos valeurs fondamentales. Toutefois nous devons nous méfier du communautarisme qui pourrait sonner le glas de ces-dites valeurs, et plus drastiquement le glas de notre république une et indivisible. Sans tomber dans le catastrophisme, la menace est sérieuse. Mais nous avons une arme majeure: la laïcité. Encore faudrait-il préciser le sens de ce mot, dont l'emploi, aujourd'hui, donne lieu à de nombreuses confusions.

- Toujours en colère, Pythecos ?
Lors de ses vœux, l'éminent linguiste, le belge Frédéric Blondieau, qui chaque semaine nous régale avec son blog, le dimanche indo-européen, (où l'humour se mêle toujours au sérieux, rendant cette discipline abordable par tous.... ) s'adresse aux enseignants français, les engageant à poursuivre la lutte contre le ministère de l'Education Nationale et son projet aberrant de supprimer l'enseignement des langues anciennes.
Sur fond de crise économique, de dette colossale, de chômage record, la France est en guerre - quel que soit le déni d'une partie de la population, aveugle et sourde. Notre armée est engagée en Afrique et au Moyen-Orient. Et Daesh a déclaré ouvertement la guerre à notre civilisation occidentale millénaire : par 7 fois, les terroristes ont frappé au cours de cette année 2015. Et ces terroristes sont pour la plupart de bons Français, issus de notre Education Nationale ! L'Etat ne peut offrir à cette jeunesse avide de valeurs, de spiritualité que ses querelles politiciennes internes et pour absolu, le dieu Fric !