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ISLAMISME

Nous posons, au préalable, deux postulats:pythecos-12.jpg
     1.- La France se doit d'accueillir les migrants, le refus serait trahir nos valeurs fondamentales humanistes.
     2.- Nous nous refusons à considérer tous les arabes de culture musulmane comme des islamistes radicaux, adeptes du djihad, soit ouvertement, soit sournoisement (la taqiya) - ce serait une injure faite aux dizaines de milliers de harkis, atrocement assassinés, pour s'être ouvertement déclarés fidèles à la France, une injure aux centaines de milliers de familles qui se sont réfugiées en métropole pour fuir la dictature militaire (toutes n'ont pas fui pour des raisons économiques), ce serait faire injure aux intellectuels - de culture musulmane - qui dénoncent le djihad, au mépris d'une fatwa.
     
Toutefois, ne pas réagir, ne pas prendre les dispositions nécessaires risqueraient de conduire au suicide de notre République une, indivisible et laïque.
                                                 (Cet article fait suite à l'article précédent sur la laïcité)

   Nous sommes en guerre. Nous l'affirmions, depuis nos premiers articles consacrés au conflit algérien, en n'obtenant qu'un acquiescement courtois dont nous n'étions pas dupe. Aujourd'hui, l'état de guerre est reconnu au sommet de l'Etat, tant par le président Hollande que par le 1er ministre Valls. Certaines forces dénient encore ce constat, soit par angélisme, soit par communautarisme, soit au nom d'une pseudo laïcité (molle) qui ne sont que des faiblesses coupables, voire pour certains, une lâcheté électoraliste ! Ce déni est la cause d'un retard décisionnel considérable et nous vaut aujourd'hui de nombreuses victimes.

     Nous sommes en guerre, mais de quelles guerres s'agit-il ? Le pluriel s'impose.

     - Une première guerre, de type traditionnel, avec généraux, armée, financement, soutiens de l'étranger se déroule au Machrek.  Le Machrek s'oppose au Maghreb. Le Maghreb (= Occident) désigne essentiellement l'Afrique du Nord où la culture arabe est imprégnée de culture berbère. Le Machrek (= Orient) désigne les pays du Moyen-Orient (Irak, Syrie, Liban, Jordanie, Palestine), en principe de culture arabe pure. On perçoit déjà à ce niveau (pureté ethnique) le parallélisme nazi, d'où découle l'élimination drastique (terrorisme) des communautés ethniques (kurdes) ou religieuses (chrétiens d'Orient, quelle que soit l'obédience); ce terrorisme est également à mettre en parallèle avec les massacres qui, en Algérie, ont suivi les pseudos-accords d'Evian: "la valise ou le cercueil", le cercueil ayant précédé, dans des milliers de cas, l'alternative de la valise ! A noter également la destruction de tout élément culturel étranger à la culture coranique, et en particulier la destruction des sites archéologiques pré-musulmans (ex.Palmyre) qui rappelle la révolution culturelle  dans la Chine maoïste, (qui - faut-il le souligner? - fascina notre intelligentsia gauchiste !).  Les généraux qui commandent cette armée sont fort expérimentés, car ce sont  les généraux de l'armée irakienne, déchus lors de la guerre du Golfe (1990-1991) et la chute de Saddam Hussein. Le but poursuivi est l'établissement d'un Etat islamique et la résurgence du califat qui régnait au VIIème siècle sur ce Machrek, (avec pour capitale, tantôt Damas, tantôt Bagdad), califat détruit par l'Etat Ottoman, puis, après la première guerre mondiale, placé sous protectorat européen (franco-britannique). Ces généraux s'appuient sur les imams, prônant l'application pure et dure du Coran: la charia - c'est à dire l'application du droit coranique -, et le djihad - utilisation des méthodes terroristes: égorgements, pendaisons, crucifixions, qui ne sont pas sans rappeler le génocide cambodgien des kmers rouges (1975-1979) dirigé par le sinistre Pol Pot. Les parallélismes, que nous avons soulignés, imposent une prise de conscience et la nécessité impérieuse de détruire, alors qu'il en est encore temps, l'établissement de cet Etat islamique, communément appelé Daesh.
     - Une deuxième guerre, qui s'étend en Europe et en Afrique, principalement, mais aussi en Asie et en Amérique, elle est de type révolutionnaire. Cette guerre se déroule en interne, (ce sont des Français qui assassinent des Français, des Belges qui assassinent des Belges...), elle a pour but de provoquer une guerre civile, qui (en ce qui nous concerne) s'étendrait à toute l'Europe et aurait pour effet - en partie - de desserrer l'étau qui se referme sur les forces révolutionnaires armées engagées au Machrek. C'est de cette guerre, et uniquement de cette guerre, qu'il sera question dans cet article.

      Toutefois, une fois n'est pas coutume, soyons illogique et commençons par la ... conclusion. Car nous ne devons pas nous laisser aller au pessimisme, un pessimisme qui annihile la volonté de combattre. C'est ce pessimisme, entretenu par le pacifisme des uns et le renoncement des autres, qui nous a valu la défaite en 1940. Aujourd'hui la tendance est à ce renoncement, au nom de bons sentiments, étiquetés communautarisme. (Lors d'un débat télévisé, un imam fait l'apologie du djihad en présence de la ministre de l'Education Nationale, qui ne réagit même pas ! Dans certaines entreprises, les directeurs installent des salles de prières (pourquoi pas des oratoires pour les chrétiens ?) Le ramadan est accepté et même fêté, au mépris de la plus élémentaire laïcité, etc.) Or, ne soyons pas pessimiste, n'abdiquons pas toute volonté de réussir: le combat que mène l'Etat islamique est voué à l'échec. Cet échec est programmé par l'Histoire. Toute tentative de dictature militaire basée sur la terreur est vouée à l'échec: il en fut ainsi du nazisme, du fascisme, du stalinisme, du maoïsme, du "polpotisme"... et nous pourrions élargir aux dictatures sud-américaines. Toutes ont échoué et l'islamisme échouera, le djihadisme n'a aucun avenir.

       Alors quid du problème ? Toutes ces dictatures ont été vaincues, certes, mais au prix de pertes humaines considérables. Le problème est de savoir quand et comment on parviendra à juguler cette hydre dont la tête, militaire,  rêve de restaurer le califat et dont les bras théocratiques rêvent de détruire notre civilisation occidentale. Doit-on tergiverser et attendre que des Saint-Barthélemy ensanglantent nos cités ? Doit-on par inertie attendre que la planète s'embrase en une troisième guerre mondiale ?
      Or, si l'on veut adopter les mesures les plus efficaces, doit-on, au préalable, tenter de comprendre les mécanismes qui poussent des  hommes jeunes, et les femmes ne sont pas en reste, à s'engager dans une voie qui mène à leur propre sacrifice et, pour ce faire - à occulter  leur raison au bénéfice d'un fanatisme idéologique (en l’occurrence, religieux).
      Qui sont ces kamikazes ? Déjà, adolescent, je ne comprenais pas ces japonais qui partaient en mission, sachant qu'ils ne reviendraient pas, car ils choisissaient le suicide pour...une cause. La cause, supérieure à la vie ! (Mourir pour des idées, comme chantait Brassens)...Ces nouveaux kamikazes islamistes, nous les connaissons. Grâce aux caméras de surveillance (tant décriées par les gauchistes- au nom de pseudos Droits de l'Homme), nous les voyons pousser leur chariot, apparemment sereins. Le sont-ils vraiment ? N'ont-ils pas, à ce moment précis, une pensée affectueuse pour leur mère, leur épouse éventuellement, plus généralement pour tous ceux qu'ils aiment et dont ils se savent aimés ?  Se sont-ils dopés, pour échapper à la peur ? L'idée de faire le maximum de tués est-elle une transcendance ? Croient-ils réellement au paradis et aux vierges (etc.)? Ces kamikazes sont-ils des fous ? des repris de justice qui n'ont plus rien à perdre ? Sont-ils de culture musulmane ou des convertis de fraîche date ? Sont-ils des analphabètes ? Nous ne pouvons éluder aucune de ces questions. Car leur réponse est la clef de voûte qui, descellée, fera s'écrouler le système.
     Sont-ils analphabètes? Non. Un sondage qui nous vient de Grande-Bretagne nous apprend qu'un tiers d'entre eux sont diplômés d'études supérieures. Il faut toutefois reconnaître que les kamikazes sont le plus souvent en bas de l'échelle sociale, ce sont "les petits soldats", les cadres supérieurs étant les logisticiens. Cette prise de conscience est importante, car, une fois les "soldats" morts à leur "champ d'horreur", les artificiers diplômés de chimie, les informaticiens qui manipulent l'opinion et sont parallèlement des donneurs d'ordre, demeurent. Un réseau est-il détruit, un nouveau réseau naît. Et nos policiers, aussi compétents soient-ils, sont condamnés au  "jeu du chat et de la souris", un jeu qui semble sans fin.
       Non seulement ces kamikazes ne sont pas analphabètes mais ils ont suivi - du moins pour les Français - le cursus de notre Education Nationale, et ce point est essentiel. Il est évident que notre E.N. soumis aux dictats des pédagogistes s'est écroulée. Nous l'avons maintes fois dénoncé, et nous y reviendrons. Les "valeurs" de notre civilisation, non seulement ne sont plus enseignées, mais elles sont décriées ! Il faut ajouter au dévoiement de l'Education Nationale, la ghettoïsation des quartiers suburbains, le chômage endémique, la corruption - physique, par la drogue et l'argent facile, mentale par la pratique abusive de certains médias décérébrants. Toutes ces réponses ne sont pas de notre domaine, elles appartiennent aux politiciens, lesquels (partis politiques et syndicats confondus) sont totalement défaillants. Et l'expression populaire "tout fout  l'camp" n'est qu'une triste réalité, laquelle réalité fait le terreau du terrorisme, contre lequel nous nous insurgeons. La solution passera immanquablement, non pas tant par la réforme de nos institutions que par celle des partis politiques et par un gouvernement d'union nationale.
      Ces politiciens, président en tête, passent leur temps à se culpabiliser et à s'entredéchirer ! Les élites (pas les intellectuels, méprisés et vilipendés par notre ministre de l'Education Nationale), non ! l'intelligentsia gauchiste qui règne sur les médias (le politiquement correct), héritière du marxisme, et qui n'a  qu'un matérialisme sans âme  pour faire rêver la jeunesse ! Quant à la droite politicienne, elle n'a pour toute vision "transcendantale (!)" que le capitalisme, le tiroir-caisse, le fric ! Pour paraphraser Sully: " le matérialisme et le fric sont les deux mamelles de la civilisation occidentale". Devant ce vide spirituel, une utopie peut faire florès, en particulier l'islamisme qui propose aux jeunes d'éradiquer cette civilisation occidentale "satanique", ils mourront, certes, mais pour une bonne cause. Ils mourront, certes, mais en martyrs ! "Mourir pour la Patrie", mais leur patrie n'est plus l'hexagone, c'est l'Islam. Devant ce constat, les atermoiements des gauchistes sur la déchéance de la nationalité, sont mortifères: un Français qui assassine d'autres Français est un assassin, un traître; naguère les traîtres étaient fusillés; étant contre la peine de mort, nous plaiderons pour un internement, et non pour un prêchi-prêcha dont les dé-convertis se moquent bien. Que ces jeunes qui partent faire le djihad sachent qu'ils se bannissent d'eux-mêmes, et que s'ils manifestaient toutefois le désir de revenir en France ce serait pour un emprisonnement de très longue durée. Dans ce domaine pénal, celui du terrorisme, toute justice basée sur la commisération est une justice suicidaire.

       Apparemment, ces kamikazes sont désintéressés ! Ils ne recherchent pas les honneurs sur terre, des avantages sociaux, une récompense financière, et c'est ce désintéressement qui captive la jeunesse; les nombreuses interviews en Belgique, dans leur propre quartier, montrent que ces kamikazes étaient protégés, qu'ils sont aujourd'hui respectés et que demain, comme en Algérie, une fois la révolution islamiste triomphante, des stèles seront élevées en leur mémoire ! Ils sont allés jusqu'au sacrifice de leur vie pour une juste cause: l'éradication de la civilisation occidentale, l'avènement de la civilisation islamique, juridiquement de la charia ! A ce stade, nous percevons que le problème des kamikazes est totalement dépassé, et qu'il nous faut lutter, non pas - et seulement - contre des assassins mais contre une idéologie. Et nous revenons sur le problème algérien que nous ressassons et que nous ressasserons jusqu'à gommer les mensonges des historiens gauchistes. Nous sommes confrontés à une guerre révolutionnaire (que l'on disait psychologique), - nous préférons aujourd'hui le qualificatif - idéologique: une guerre révolutionnaire idéologique - même si ces deux termes sont pléonastiques : les idéologies peuvent revêtir des contenus variables - dans le contexte actuel l'idéologie est religieuse.

        L'idéologie, nous croyons la connaître, or bien peu la connaisse. Elle émane du Coran, or, qui a lu le Coran ? Un candidat à la présidentielle reconnaissait qu'il n'avait jamais ouvert le Coran. Or, le Coran contient "tout et son contraire" (!). Certains présentent un Coran édulcoré, font croire à une religion d'amour et de tolérance ! Sont-ils manipulés ? ou aveugles ? ou n'obéissent-ils pas - sournoisement - à la taqiya ? (La taqiya est une pratique coranique qui consiste à dissimuler sa foi quand on se trouve en territoire ennemi; c'est l'art de la dissimulation - en quelque sorte les Résistants, pendant la dernière guerre mondiale ne faisaient rien d'autres que de pratiquer - sans la nommer- la taqiya !). Le problème se trouve ainsi posé: qui en France diffuse l'idéologie islamiste, poussée jusqu'au fanatisme ? A l'heure où j'écris ces lignes, une nouvelle - glaciale - me parvient. Nous nous souvenons tous de ces collégiennes nigérianes enlevées par Boko Haram, à des fins sexuelles, n'en doutons pas; mais pas seulement à des fins sexuelles ! Deux d'entre elles viennent d'être arrêtées, porteuses de 12 kg d'explosif, elles cherchaient à se faire exploser pendant les fêtes pascales ! En deux ans de temps, certaines de ces lycéennes - ont été muées en kamikazes. On nous dira qu'elles agissaient sous l'emprise de la drogue, un argument comme un autre pour dénier l'influence persuasive des imams, l'emprise de l'islam sur les esprits. Les conversions et les départs pour les camps d'entraînement au Machrek sont de plus en plus importants. Et ce mouvement n'est pas sans nous rappeler les jeunes Français qui s'engageaient - de leur plein gré - dans la sinistre L.V.F (Légion des Volontaires Français) - pour aller combattre le "bolchevisme" aux côtés des nazis, persuadés de défendre une cause juste; - la LVF comptera 40 000 engagés environ, en effectif égal à celui des engagés (avant le Débarquement) , dans la France-Libre !

           Quels sont ces propagandistes ? Nous pouvons les classer en deux réseaux: le direct et le numérique. Ainsi, aussi étrange et révoltant que ce soit, nous subissons l'arrogance de certains chefs d'Etat. A Strasbourg, le 4 octobre 2015, devant un parterre de 12 000 personnes, après que les hommes et les femmes aient été séparés en deux groupes distincts,  après les prières d'un imam, le président turc Erdogan, non sans avoir au préalable dénoncé la xénophobie, l'islamophobie et le racisme des Européens, a incité ses concitoyens à prendre la nationalité de leur pays d'accueil, mais de refuser l'assimilation et de se faire élire pour défendre "la vraie civilisation", . A notre connaissance, aucun responsable politique gouvernemental n'a réagi à cette provocation éhontée. Et ces déclarations se multiplient dans les médias, comme si leurs auteurs bénéficiaient d'une immunité. Et si cette immunité n'existe pas officiellement, elle existe insidieusement sous couvert avoué de communautarisme et inavoué... d'électoralisme (80% de la communauté musulmane auraient voté Hollande à la dernière présidentielle) ! Certes nous n'entrerons pas dans la querelle des chiffres, ceux-ci étant soit occultés par les uns, soit manipulés par les autres, mais il faut admettre que l'émigration maghrébine représente aujourd'hui 10% de la population française, et que cette proportion augmente d'année en année, par les naissances d'abord puis par les clandestins de plus en plus nombreux et de plus en plus difficiles à comptabiliser. Cette inflation s'accompagne de constructions de mosquées et, à défaut, de la multiplication de "lieux de prières", dont certains, spontanés, non déclarés, échappent à tout contrôle; se développent parallèlement  les écoles coraniques. Couverts par des accords diplomatiques, les imams sont envoyés de l'étranger (Maroc, Algérie, Turquie...). Ces imams pour la plupart ne parlent pas français et il est avéré qu'un certain nombre d'entre eux prêchent le djihad et la charia; et il est non moins avéré que - par respect communautariste - la plupart d'entre eux ne sont pas inquiétés.
     Que faire contre ces dérives mortifères? Impérativement  - rompre les accords diplomatiques passés avec les Etats musulmans, d'où l'expulsion immédiate des imams propagandistes - et la fermeture  provisoire des écoles coraniques (...elles seront rouvertes quand la paix sera revenue). Cette mesure va soulever un tollé général de la part des pacifistes et des communautaristes, dont certains partisans d'une pseudo-laïcité "soft" ! C'est oublier que nous sommes en guerre et  que cet état nécessite de prendre des mesures conservatoires. En Touraine, sur les 40 000 maghrébins (nombre approximatif, cf.supra), un millier de familles (peut-être plus) envoient leurs enfants dans des écoles coraniques (cf. notre article du 8 décembre 2015: la paix des braves). Des imams, un seul parle français, un chrétien originaire de Tours, converti à l'Islam!) L'enseignement de l'arabe est catéchistique, apprentissage par cœur d'un verset coranique - lecture, écriture. Imaginons sous l'Allemagne nazie, l'apprentissage de la lecture en apprenant par cœur le Mein Kampf; sous Mao, le Petit Livre Rouge, etc. Certes, tous les versets du Coran ne sont pas "sataniques", mais le fait que certains le soient incitent à la plus grande prudence. Ne nous leurrons pas, si toutes ces familles ne sont pas gagnées au djihadisme, certaines vivent sous la pression  des "religieux" et des menaces inhérentes - comment comprendre l'absence quasi totale des maghrébins dans les manifestations post-attentats, sinon par la peur entretenue insidieusement ? Un "fait divers" (!) - que la presse française, en grande partie, a passé sous silence en est un exemple patent: le 24 mars dernier, en Ecosse, un épicier musulman, Asad Shah,  a eu "l'inconscience" de souhaiter de "joyeuses Pâques" à sa  "clientèle chrétienne bien aimée", il a été le soir même lardé de coups de couteau devant sa porte. (Autre temps, autre lieu, même "châtiment": un brillant normalien, issu de l'EN.d'Alger, Ahmed Hassen,  qui, en 1958, allait prendre  son poste à Tizi-Ouzou, a été égorgé sur le pas de sa porte devant sa famille... mais bien sûr, honni soit qui mal y pense, il n'y a aucun rapport entre l'épicier écossais et le normalien algérien ! C'est là un rapprochement politiquement incorrect). Le terrorisme maintient la population sous l'emprise de la peur, pour mieux la manipuler, c'est là son but premier. Un Autre mesure indispensable - et qui va soulever le même tollé, nous faire attribuer l'abominable accusation de flicage suivie de tous les noms d'oiseaux (!): la dénonciation par les chefs d'établissement de comportements pro-islamistes - ainsi, quand un élève de 6ème refuse de respecter une minute de silence, cet élève ne fait que répercuter un comportement familial etc. Le bon sens veut qu'il est préférable de détecter un comportement djihadiste avant un attentat... qu'après !
      Quant à la propagande numérique - qui fait des ravages dans la jeunesse pour laquelle cliquer est ludique, nous n'avons pas les connaissances pour intervenir, nous devons faire confiance aux compétences des policiers pour agir dans ce domaine. Nous pensons, d'ailleurs, qu'ils agissent avec compétence mais peut-être malheureusement avec un temps de retard.

            La deuxième riposte que nous avons à opposer au djihadisme: c'est le refus catégorique du communautarisme. Ce n'est pas à nous de nous adapter à la charia (le droit musulman), à adopter les us et coutumes des maghrébins (ex: neutraliser les piscines pour les réserver exclusivement aux femmes musulmanes), c'est aux musulmans d'adopter le droit des pays qui les accueillent et dont ils vont bénéficier de tous les avantages sociaux et fiscaux. Ce droit se résume en un mot: Laïcité. Ce problème n'est pas seulement celui des maghrébins islamistes mais celui de tous les migrants. Nous le traitons dans l'article suivant: Migrants - communautarisme et laïcité.

                                                                

 

 

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