Nous avons supprimé l'article précédent pour tenir compte des remarques, fort justifiées, de plusieurs de nos correspondants: trop long, trop confus, et incomplet. Nous le reprenons en le scindant en trois parties. Il est en effet impensable que nous, Français, refusions d'accueillir les migrants, ce serait contraire à nos valeurs fondamentales. Toutefois nous devons nous méfier du communautarisme qui pourrait sonner le glas de ces-dites valeurs, et plus drastiquement le glas de notre république une et indivisible. Sans tomber dans le catastrophisme, la menace est sérieuse. Mais nous avons une arme majeure: la laïcité. Encore faudrait-il préciser le sens de ce mot, dont l'emploi, aujourd'hui, donne lieu à de nombreuses confusions.
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ISLAMISME
Nous posons, au préalable, deux postulats:
1.- La France se doit d'accueillir les migrants, le refus serait trahir nos valeurs fondamentales humanistes.
2.- Nous nous refusons à considérer tous les arabes de culture musulmane comme des islamistes radicaux, adeptes du djihad, soit ouvertement, soit sournoisement (la taqiya) - ce serait une injure faite aux dizaines de milliers de harkis, atrocement assassinés, pour s'être ouvertement déclarés fidèles à la France, une injure aux centaines de milliers de familles qui se sont réfugiées en métropole pour fuir la dictature militaire (toutes n'ont pas fui pour des raisons économiques), ce serait faire injure aux intellectuels - de culture musulmane - qui dénoncent le djihad, au mépris d'une fatwa.
Toutefois, ne pas réagir, ne pas prendre les dispositions nécessaires risqueraient de conduire au suicide de notre République une, indivisible et laïque.
(Cet article fait suite à l'article précédent sur la laïcité)