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Islamisme (suite)

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       Comme je l'avais annoncé, je répondrai dans cette notice aux questions, aux objections des correspondants.

 

 

                   1.- Selon ta définition de la laïcité, tu supprimes les crèches de Noël, comme étant des manifestations cultuelles ?
   
      Absolument pas. Si pour des chrétiens pratiquants, Noël demeure du domaine cultuel (la Nativité), c'est avant tout, et sur tous les continents,une fête "astrologique" qui a traversé toutes les cultures. La (fête de) Noël était déjà célébrée, sous un autre nom par les Celtes - et probablement même était-elle héritée de civilisations précédentes. Elle correspond au solstice d'hiver. (cf. la roue celtique)

 

 Artuana alba, c'est la "la blancheur >le jour>la lumière" (alba) "étroite", "reserrée" (artuana), c'est la nuit la plus longue, mais c'est aussi le jour où la lumière va, peu à peu, re-naître, d'où le mythe de la nativité. Les druides donnaient le signal de la cueillette du gui (symbole d'immortalité et de pureté, le gui était recueilli dans un drap blanc); un bouquet allait dans chaque maison conférer une année de bonheur. La tradition de s'embrasser sous le gui porte-bonheur s'est perpétuée jusqu'à un passé récent, avec l'expression " au gui l'an neuf ", expression de joie pour marquer le passage à la nouvelle année, et le souhait de prospérité et longue vie. Dans les écoles primaires nous apprenions et chantions:
                                                  "coupez le gui, coupez le houx
                                                   feuillage vert feuillage roux
                                                   mariez vos branches
                                                   perles rouges et perles blanches", etc.
Les poèmes sont nombreux, mais tous s'adressent à l'enfance (cf.Pierre Menanteau):
                                                  "Pour le meilleur et pour le pire
                                                   le houx, le gui sont mariés,
                                                   La brume les a fiancés
                                                   Noël conjugue leurs sourires " etc.

    A noter également la tradition de la "buche"; on plaçait dans l'âtre une belle buche qui devait brûler 3 jours et 3 nuits, puis on gardait précieusement une braise  qui devait servir à allumer la bûche de la Noël suivante (d'où continuité, immortalité). Aujourd'hui, où les cheminées ne sont plus en usage, la bûche est devenue le gâteau traditionnel de Noël, ce qui prouve combien nos pratiques perdurent - en s'adaptant -  à travers les millénaires.
           Parallèlement, la Noël était également fêtée dans l'antiquité romaine: les Saturnales qui furent peu à peu fixées au 25 décembre. On organisait des repas, on offrait des figurines (poupées) aux enfants, on échangeait des cadeaux, on plaçait des plantes vertes dans les maisons: gui, houx, lierre. C'était le Dies natalis solis invicti (Jour de naissance du soleil invaincu). Dans la Gaule romaine, les Saturnales se sont peu à peu imposées sans effacer totalement la fête druidique. Et c'est aux Saturnales, que la Noël chrétienne a succédé; (à suivre)

 

 

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