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natacha polony

  • Education Nationale

                  

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         Bien que la France soit en vacances, la réforme des collèges demeure d'actualité et menace, à la rentrée 2016, de sonner le glas de notre Education Nationale. L'Académie française, qui, sur ce sujet, s'est tue pendant 40 ans, vient de voter à l'unanimité, un communiqué "Pour une vraie égalité des chances" dont la conclusion est sans appel: "L'Académie française estime nécessaire de reconsidérer les principes et les dispositions des réformes proposées". Faut-il rappeler que De Gaulle avait été lui-même l'initiateur de cette mutation: pour répondre aux nouvelles conditions de l'époque, l'enseignement devait être utilitaire, scientifique et technique. Dans la poursuite de ce projet, séduits par la méthode Freinet, les "pédagogistes" ont placé l'enfant au coeur du système : le savoir ne doit pas être imposé à l'élève, c'est à l'élève lui-même de construire son savoir (!). Cette utopie a conduit à ne plus enseigner les connaissances de base, les "fondamentaux". La mission de l'enseignant n'est plus d'enseigner mais de "guider l'élève". L'oral est privilégié: l'élève doit savoir dire, quand, précisément, il n'a encore rien à dire ! Ce que le bon sens populaire dirait : " Mettre la charrue avant les boeufs" ! Les résultats de cette démarche sont pourtant bien connus; la ministre rappelait, dans une tribune du Monde (5 mai): "A la fin de la classe de 3ème, 19% des élèves ne maîtrisent pas les bases de la lecture, 22% en mathématiques, 21% en histoire et géographie." Comment, devant un tel constat, peut-on persister dans l'erreur ? Pour comprendre et approfondir la question scolaire, dans son ensemble et au-delà de la réforme des collèges, nous proposons deux ouvrages essentiels....

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