
Nous parvenons à la fin de notre intervention. Aussi est-il nécessaire d'apporter quelques précisions et de répondre plus particulièrement à l'accusation de " passéiste" que d'aucuns m'ont adressée. En particulier, de prôner un retour à la 4ème République, voire à la 3ème et au régime des partis. Or, s'il est une ligne à laquelle je n'ai jamais dérogé, c'est celle du progressisme.

Conscient que ni les manifestations des Gilets Jaunes, ni le Grand Débat ne peuvent sortir la France de l’ornière dans laquelle elle est embourbée et qu’il n’est qu’une solution, drastique, pour procéder à la rénovation de notre République démocratique parlementaire : l’élection d’une Assemblée Constituante et la réforme des partis politiques, sans laquelle cette Constituante serait sans effet. Et même si cette éventualité n’est pas envisagée, aujourd’hui, il est bon de s’y préparer.
